Dysfonction érectile : le Viagra n’améliore pas la satisfaction

Un médicament bien utile, mais pas miraculeux. Viagra, Cialis et Levitra améliorent la fonction érectile. La satisfaction des hommes, en revanche, reste plutôt basse.
Cette petite pilule bleue ferait même grandir les voitures… mais dans les publicités uniquement. Viagra, Cialis et Levitra ne sont pas des remèdes universels à l’impuissance, rappellent des chercheurs de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Les hommes âgés qui ont recours à ces traitements sont, au contraire, plus inquiets à propos de leur vie sexuelle, selon une étude parue dans l’International Journal of Impotence Research.

Moins satisfaits

2 600 hommes Britanniques (50-87 ans) ont été recrutés dans cette étude. Interrogés sur leur vie sexuelle, ils ont notamment mentionné s’ils souffraient d’impuissance et s’ils suivaient un traitement (inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5). 21 % ont reconnu souffrir de dysfonction érectile, mais ne pas la traiter. 7 % des participants ont utilisé du Viagra ou un médicament du même type dans les 3 mois précédents.
Les utilisateurs de Viagra, Cialis ou Levitra sont une majorité à reconnaître l’efficacité : 80 % signalent un impact positif sur leur vie sexuelle.

Mais cet effet ne se reflète pas sur le plan psychologique. Les hommes prenant un médicament ou dont l’impuissance n’est pas traitée sont « plus à risque d’affirmer être inquiet sur leur désir sexuel, la fréquence des rapports, la fonction érectile, le déclenchement d’érections et l’orgasme », soulignent les auteurs de l’étude. Ils se disent aussi moins satisfaits du déroulement de leurs rapports sexuels.

Une prise en charge plus globale

« On rate clairement des opportunités d’améliorer le résultat du traitement, analyse le Dr David Lee, principal chercheur. Il est important que les professionnels de santé agissent et offrent une approche plus ciblée sur la gestion de la dysfonction érectile. »
Pour cela, le suivi psychologique doit être proposé plus souvent, et les attentes du patient devraient être plus réalistes. Une thèse suédoise le confirme : la vie sexuelle des seniors est plus épanouie lorsqu’elle s’accompagne d’une bonne santé mentale.

L’étude souligne aussi l’importance d’une prise en charge globale. Les hommes, qui ont recours aux pilules bleues ou qui souffrent d’impuissance, souffrent plus souvent d’hypertension artérielle ou de diabète.
« Les médecins doivent se préparer à évoquer avec leurs patients masculins les effets secondaires potentiels de médicaments prescrits dans des maladies chroniques comme l’hypertension ou le diabète de type 2 sur la fonction érectile », souligne David Lee.

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Cette petite pilule bleue ferait même grandir les voitures… mais dans les publicités uniquement. Viagra, Cialis et Levitra ne sont pas des remèdes universels à l’impuissance, rappellent des chercheurs de l’université de Manchester (Royaume-Uni). Les hommes âgés qui ont recours à ces traitements sont, au contraire, plus inquiets à propos de leur vie sexuelle, selon une étude parue dans l’International Journal of Impotence Research.

Moins satisfaits

2 600 hommes Britanniques (50-87 ans) ont été recrutés dans cette étude. Interrogés sur leur vie sexuelle, ils ont notamment mentionné s’ils souffraient d’impuissance et s’ils suivaient un traitement (inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5). 21 % ont reconnu souffrir de dysfonction érectile, mais ne pas la traiter. 7 % des participants ont utilisé du Viagra ou un médicament du même type dans les 3 mois précédents.
Les utilisateurs de Viagra, Cialis ou Levitra sont une majorité à reconnaître l’efficacité : 80 % signalent un impact positif sur leur vie sexuelle.

Mais cet effet ne se reflète pas sur le plan psychologique. Les hommes prenant un médicament ou dont l’impuissance n’est pas traitée sont « plus à risque d’affirmer être inquiet sur leur désir sexuel, la fréquence des rapports, la fonction érectile, le déclenchement d’érections et l’orgasme », soulignent les auteurs de l’étude. Ils se disent aussi moins satisfaits du déroulement de leurs rapports sexuels.